Notre enfance nous suit comme une douce lumière.
Elle reste l’espace où sans cesse nous pouvons
nous ressourcer.
Ma démarche pour les COUSINS DE BONHOMME
TÊTARD n’est pas la nostalgie de l’enfance.
Ce qui m’anime, après de nombreuses expériences qui
m’ont permis d’identifier l’inné de mon expression, c’est
de redécouvrir l’origine de ce don. Son étymologie
primaire. La phase bonhomme têtard : une résurgence de
nos premières années.
La genèse de notre histoire commence là, en ce lieu
initial, en cette mémoire fondamentale.
Ce lieu où l’on prend conscience de son être et son
espace, où notre énergie pulsionnelle libère un geste
originel, et où, pour notre bonheur, nous sommes encore
épargnés du « prétendu savoir » de l’adulte.
Ce lieu unique et universel où tout espoir semble
possible, imaginable dans l’aventure d’EXISTER.
Voilà pourquoi, chaque fois que j’ai l’impression d’avoir
exploré un territoire, je retourne là, en ce lieu, pour recommencer.
Tardivo
« Il faut longtemps avant de devenir jeune Picasso »